Pauvre de moi… !
Dans la catégorie « ma vie sexuelle est misérable », je viens d’en décrocher une sacrée !
Il y a quelques jours, j’ai rencontré un garçon sur internet… un beau gaillard baraqué, avec des tatouages un peu partout sur le torse.
On s’est donné rendez vous, histoire de prendre un verre et se voir en « live ».
Il était assis sur un tabouret, collé au bar, aussi beau que sur les photos !
De mon coté, je m’étais faite belle.
J’avais même passé du fil dentaire entre mes ratiches pour éviter d’avoir le sourire « poireau-pomme de terre ».
J’étais éblouissante !
On papote, on papote et on s’en va …
Petit souci : même s’il était très baraqué, avec des bras de bûcheron qui travaille le métal, et avec des mains larges comme des pelles à déneiger, il mesurait environ 1m60 à tout casser ! Le haut n’allait pas avec le bas, comme si on avait posé le buste de Schwarzenegger sur les jambes de Simplet – Horreur ! J’espérais que le « reste » n’était pas proportionnel !
On va chez lui. On boit, on fume, on parle.
Comme on avait la dalle, il me propose un plat de spaghetti bolognaise, que nous engloutîmes, le tout encore arrosé de quelques bières !
Puis vint le moment tant attendu. Bon, je vous passe les détails, pour en venir droit aux faits…
Comme toutes les jeunes filles du monde, ma maman m’a appris à pratiquer des fellations proprement sans baver, sans hoqueter, sans mettre les dents et sans faire le bruit d’une vieille mémère édentée qui mange un brugnon trop mur !
Forte de mon apprentissage, j’entrepris donc de lui dégorger le poireau avec classe et délicatesse, quand soudain le bonhomme, sans doute trop formaté par X-hamster, aplati ses deux grosses mains de bûcheron-qui-travaille-le-fer sur ma tête, avec la ferme intention d’enfoncer son zizi dans mon gosier, jusqu’à qu’il ressorte d’entre mes omoplates !
Quel poigne il avait ! Je tentais vainement d’échapper à son étreinte infernale…
Quand je parvins à extraire son membre viril de ma trachée, j’en sorti également 250 grammes de spaghetti à peine digéré et un litre de bière…
Bref, je lui dégobillais dessus dans une éructation clapoteuse !
Je revois encore tout ces spaghetti mélangés aux poils pubiens : ça faisait comme un petit nid pour son oiseau et ses œufs … so bucolique !
Je m’entend encore m’excuser et renvoyer encore 200 grammes de gerbe.
Je l’entend encore crier « ah non, quelle truie ! »
Je me revoie encore chercher du sopalin pour « arranger tout ça »
Enfin, je me revois encore m’enfuir de son appart, en espérant qu’un Airbus vienne s’écraser sur moi, et qu’on ne retrouve jamais mon corps…
Moralité : rien ne sert de courir ; il faut vomir à point !